Comptes rendus - critique littéraire
Érosions, éclosions : le 21 décembre 2023, les jours de l’ethnolinguistique occitane aussi commencent à rallonger
09/01/2024. Alice TRAISNEL, ethnolinguiste et photographe, soutenait le 21 décembre 2023 une thèse en études occitanes, proposée au label Recherche et Création, visant à établir un état des lieux de la langue occitane en Couserans, et en Camargue. Le texte est une conversation interdisciplinaire enluminée de cartes subjectives qui dialoguent avec ses séries photographiques et les éco-ethnotextes recueillis sur le terrain – « an Ort und Stelle ». Une partie de ce travail peut être consulté en ligne : https://explorartiste.fr/portfoliosets/carnet-these/
À la fois en et hors les rails de l’académie, cette thèse bouscule les cadres, transcende le genre et confine à l’art, avec style : le résultat emmène le lecteur dans l’exploration d’une « géopoétique du vivant » qui donne à aimer, à goûter, à communier avec les hommes et les femmes d’Oc, leur environnement, leurs pratiques et leurs outils, leur langue.
Arnaudin associait ethnotextes et photographies. Jean Séguy et les « réalistes naïfs » de l’école toulousaine dont il a dirigé et inspiré les travaux, ont tous pratiqué l’ethnolinguistique en vivant parmi voire en travaillant avec les locuteurs de leur terrain. Tous ont mobilisé plusieurs disciplines pour décrire, comprendre, faire science. Alice Traisnel innove radicalement par son sens de la synthèse artistico-sémantique. Ses « cartes subjectives » créent le lien avec le lecteur ; et ses dessins d’art avec les frises chronologiques, reliefs et paysages, et les éco-ethnotextes. Une filiation assumée et augmentée d’apports personnels, inattendus et bienvenus tant est faible aujourd’hui l’audience de l’ethnolinguistique, cet enfant mal aimé de la linguistique, surtout en domaine occitan.
« Patience patience patience dans l’azur chaque atome de silence est la chance d’un fruit mûr » : le temps long de l’inculturation, sincère et fraternelle, est celui de ce mûrissement dont parle Paul Valéry, dont l’Université qui octroie cette thèse porte le nom.
Alice Traisnel met aussi en évidence des processus déterminants pour la langue contemporaine des éleveurs et pour les situations de communication.
D’abord, un processus de transmission actuelle de la langue occitane par le travail, et donc ni par répétition de paroles de messe, ni sur les bancs des Calandretas, ni sur les genoux maternels. Il existe encore, malgré les bouleversements linguistiques et la difficile situation diglossique avec le français, un occitan conservé par le travail : ni dieu, ni maître, ni mère.
Alice Traisnel montre comment la langue occitane, entité intangible et pourtant bien ancrée, évolue aussi sous l’influence des choix de société locaux (introduction de l’ours) et des contraintes environnementales plus globales (changement climatique, hausse du niveau de la mer).
Ainsi, l’introduction de l’ours en Ariège créée le besoin de bergers, souvent recrutés “hors-sol” et “hors culture” pour protéger les troupeaux que l’on ne peut plus laisser aller en liberté sans une surveillance rigoureuse. Le travail et ses nécessités, spécialisent et conservent une langue d’oc hybridée par les brassages de populations et les progrès techniques. L’occitan des estives ariégeoises se transmet aujourd’hui de faire en fils ou disciple. « On ne conserve bien que ce qu’on utilise[1] », mais très rares sont les bergers qui parlent ou comprennent la langue maternelle des éleveurs.
La Camargue permet de parler d’un autre processus plus préoccupant, car plus global. L’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère entraîne la hausse inexorable du niveau de la mer qui, en pénétrant les sols côtiers, les salinise et les rend impropres à l’agriculture – celle de l’asperge, par exemple. Les agriculteurs s’adaptent et deviennent, en plus de leur activité principale, éleveurs et animateurs d’écotouristes.
En conclusion de ses enquêtes sur ces deux terrains, Alice Traisnel nous apprend qu’en Couserans, il y a une fracture assez nette dans la transmission de la langue de vie et de travail induite par des mutations importantes du métier et des pratiques. Comme les terres et les savoir-faire, l’usage de la langue occitane en Couserans ne dépasse que très rarement le cadre intime où elle se conserve pourtant très bien.
En Camargue, la passion du taureau, devenue une culture en soi, assure, au contraire du Couserans, une forme de continuité même si la langue se pare davantage de francitan. L’ouverture à l’écotourisme et à des publics étrangers aurait peut-être pu mettre à mal cette transmission, mais l’usage de la langue y est restée naturelle, perpétue et enrichit en permanence l’Idéio baroncellienne d’une Camargue mythique.
Alice Traisnel rend hommage à Arnaudin, aux chercheurs passionnés, et nous montre qu’il est toujours possible d’être ethnolinguiste, en Occitanie, aujourd’hui. Nous espérons la publication prochaine de cette thèse et de nombreux autres travaux par la suite.
F.D. et A.T.
[1] Citation du professeur Juste Boussienguet, zoologue gabonais engagé dans les politiques de conservation des forêts.
Escudé, Pierre. 2022. Jules Ronjat, Maître de la linguistique occitane
L’article « Jules Ronjat, Maître de la linguistique occitane ! Marginalité et centralité de Jules Ronjat (1864-1925) » de Pierre Escudé peut être téléchargé ici dans son intégralité. En voici les premières lignes :
« Jules Ronjat, « maître de la linguistique occitane » (Chambon & Frýba-Reber 1996), reste étrangement marginal dans l’histoire de la linguistique, alors qu’il est l’auteur de la Grammaire istorique des parlers provençaux modernes (GIPPM, édition posthume, 1930-1941), plus importante somme jamais réalisée sur la langue occitane. La valeur de l’ouvrage a certes été repérée aussitôt par deux linguistes importants, Pierre Fouché dans la Revue des Langues Romanes et Antoine Meillet dans le Bulletin de la Société Linguistique de Paris tandis que l’un de ses directeurs de thèse, Mario Roques, fit un très neutre et rapide compte-rendu dans Romania. Cependant, l’ouvrage en lui-même comme son auteur ont vite été ensevelis dans la mémoire des disciplines pour lesquelles Jules Ronjat a œuvré toute sa vie : la linguistique et le Félibrige [1]. Les choix personnels et politiques de Jules Ronjat, « l’eretge absolut ! » selon l’historien Philippe Martel [2], expliquent en grande partie ce phénomène de marginalisation, et nous ne pourrons donc faire l’économie d’une courte biographie de l’homme pour en expliquer les causes.
Il n’en demeure pas moins que ses travaux, à commencer par les deux thèses de 1913 – Essai de syntaxe des parlers provençaux modernes (ESP) et Le Développement du langage observé chez un enfant bilingue (DLO) – jusqu’à la GIPPM font de lui un linguiste essentiel du domaine occitan comme plus largement de la linguistique européenne, ancré, là aussi marginalement mais intensément, dans une « école de Montpellier » du fait de sa très importante collaboration à la Revue des Langues Romanes (RLR) de 1904 à sa mort (6 articles et près de 250 comptes rendus) et son attachement aux travaux de Tourtoulon comme à ceux de Maurice Grammont auquel il fut lié.
[1] Ronjat n’apparait même pas dans l’index nominum de La Langue d’oc pour étendard. Les Félibres (1854-2002) de S. Calamel et D. Javel, Toulouse, Privat, 2002.
[2] (l’hérétique absolu !), cité par J. Thomas, Lingüistica e renaissentisme occitan, Institut d’Estudis Occitans, 2006, p. 150. Ronjat, dans un compte-rendu d’un ouvrage scientifique en langue allemande sur le francoprovençal, rappelle que Mistral le nommait « Juif errant du Félibrige », « en souvenir de [ses] randonnées pédestres et vélocipédiques de touriste et de dialectologue », cf. Revue des Langues Romanes, 1915, n°58, p. 335. Cette mention est riche d’enseignement : le Juif errant est à l’écart de la communauté endogène provençale, ou « nationale » dans le sens maurassien, comme le « randonneur » et « touriste » l’est de la communauté scientifique établie. »
Higounet, Ch. Cartulaire des templiers de Montsaunès, bull. philologique et historique, 1957, pp. 211-294
Ces notes manuscrites, reflètent un travail de dépouillement de l’édition du Cartulaire des templiers de Montsaunès par Charles Higounet dans le bulletin philologique et historique, 1957, pp. 211-294.
Dinguirard-sd.-Notes-MS.-Depouillement.-Le-cartulaire-des-templiers-de-Montsaunes-Ste-Foi
Arrous, Bernat. Homogénéisation de l’ensemble des paradigmes du prétérit sur la base du -R étymologique de la troisième personne du pluriel
1980 – Enfin Larade ! 7 téléchargement(s)
Enfin Larade ! La Revue de Comminges n° 1980-1, pp. 149-150.
Avec l’aimable autorisation de la Société des Etudes de Comminges, et de la BnF pour Gallica.
Dans un premier article, J.-C. Dinguirard fait l’éloge de la publication par le CIDO de photographies du texte original de La Margalide Gascoue, et signale au passage quelques erreurs dans l’édition de 1932 de Bernard Sarrieu.
Ce signalement a pu déplaire et des preuves ont été – bien légitimement – exigées – et donc fournies. Le lecteur voudra bien se référer à la seconde version de ce C.R. paru dans Via Domitia, plus complète et qui signale précisément une soixantaine d’erreurs chez Sarrieu.
1981 – Compte-rendu : B. Larade, La Margalide gascoue et Mélanges de Diberses poésies 5 téléchargement(s)
Eloge des textes de Bertran Larade.
Estances, extrait de la Margalide gascoue. Source : Occitanica, Armanac dera Mountanho : 25ème Année (28ème année d’Era Bouts) – 1932
Références secondaires
1983 – Glanées, Via Domitia n° 30 10 téléchargement(s)
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- Vales Islonde (Chanson de Roland 2331) = Vales, Islonde (Galles, Irlande) ;
- Manchac (biographie du troubadour Savaric de Malleo) = Magnoac ;
- Un gasconisme méconnu : gadget < gàdje « outil, ustensile », en Haute-Bigorre », attesté par le dictionnaire de Simin Palay
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Glanées, Via Domitia n° 30, pp. 149-150.
1976-1983 – Faune populaire et proverbes de Gascogne 11 téléchargement(s)
Du 15 septembre 1976 à – probablement – mi-1983, Jean-Claude Dinguirard alimentait un index de la faune populaire de Gascogne. Ce sont environ 1 755 traces et pas moins de 137 animaux qui sont ainsi suivies, à travers une vingtaine d’ouvrages, principalement parémiologiques, de quinze auteurs. Cet index a été ressaisi et une première analyse quantitative en est proposée ci-après.
20% (27) des animaux les plus représentés, totalisent 80% des occurrences soit 1 414 apparitions. Félix Arnaudin est l’auteur chez qui l’on trouve le plus d’occurrences (37%). Cinq auteurs totalisent 80% des occurrences de l’index.
S’agissant non plus du nombre d’animaux, mais du nombre d’entrées c’est-à-dire du nombre d’animaux distincts par auteur, le classement est sensiblement inchangé notamment avec Arnaudin et Dardy en tête toutefois l’écart entre eux est très réduit : si Arnaudin a sans doute réalisé une compilation bien plus volumineuse, la biodiversité est sensiblement la même entre Arnaudin et Dardy. De plus, quand 5 des auteurs du panel totalisent 80% du nombre de mentions à un animal, il en faut 7 pour totaliser 80% de la biodiversité du panel et Lespy passe devant Dambielle et Bernat.
Enfin, sur les 137 animaux du panel, 38 – dont la sirène et le « Trote-camin », chez Arnaudin – ne sont cités que par un et un seul auteur. Le classement des auteurs uniques pour chacun de ces 38 animaux est sensiblement comparable au classement des auteurs par la biodiversité inventoriée dans le panel.
Ces éléments mériteraient peut-être une analyse en lien avec l’érosion de la biodiversité en Gascogne maritime, car parmi les animaux les plus cités, le chat arrive en troisième position après le chien et l’âne. Or, d’après Henri POLGE (Le franchissement des fleuves, Via Domitia n° XIX, 1976, p. 83), le chat ne se manifeste en Gaule que vers le début de l’ère chrétienne où il « capte la place et peut-être même le nom de la Genette », totalement absente de ce lexique. Les proverbes, comme les thèmes légendaires, se survivent à eux-mêmes en s’adaptant.
Constitution du panel :
1984 – Simples réflexions sur « Le moyen de parvenir » de Béroalde de Verville 6 téléchargement(s)
J.-C. Dinguirard date « Le Moyen de Parvenir » entre 1602 et 1611, puis présente des éléments de nature à remettre en cause son attribution au chanoine François Béroalde de Verville. Enfin, il souligne que le quatrain sur lequel s’ouvre « Le Moyen de Parvenir » pastiche le dernier quatrain de la franciade, de Ronsard.
Simples réflexions sur Le moyen de parvenir et sur son auteur, Revue Littératures, n° 9-10, ISSN 0563-9751, in Mélanges offerts au Professeur Fromilhague.
Références secondaires
- Baillargeon, Philippe. Circulation des discours dans Le Moyen de parvenir de Beroalde de VervilIe. Mémoire de maîtrise soumis à la Faculté des études supérieures et de la recherche en vue de l'obtention du diplôme de Maîtrise ès Lettres Département de langue et littératures françaises Université McGill Montréal, Québec Août 1999
- Renaud, Michel. Pour une lecture du Moyen de Parvenir de Béroalde de Verville. Classiques de Garnier. 1997. ISBN 978-2-8124-5735-7
1983 – Les dates de la chronique d’Uzès 3 téléchargement(s)
« Anno Domini DCCLXXIX obiit Guillermus monachus, qui antea fueat comes » demande tout bonnement à être rectifiée Anno Domini DCCLXXIV
1983, J.-C. Dinguirard, Les dates de la chronique d’Uzes, Via Domitia 29, p. 145
1982 – Glanées, Via Domitia n° 27 3 téléchargement(s)
Glanée : Renart, Daduocas, Poindre sur le dart, joyeuses recherches de la langue tolosaine, Via Domitia n° 27, pp. 88-94.
Le texte des joyeuses recherches de la langue tolosaine est disponible en ligne sur le site de la Bibliothèque de l’Arsenal, Toulouse I
1982 – Chroniques et illustrations, Via Domitia n° 26 3 téléchargement(s)
Chroniques et illustration de Via Domitia n° 26
1983 – Recensions d’ouvrages 3 téléchargement(s)
Ce tapuscrit comporte plusieurs comptes rendus, publiés dans Via Domitia n° 29 :
- GOSSEN, Th. et al., Französisches etymologisches wörterbuch, von W.F. Wartbuch, 143. Bâle, 1982
- GONON, Marguerite, et al. Enfance en Forez, Feurs, 1982
- BAYLON, Christian et FABRE, Paul. Les noms de lieux et de personnes. Nathan, 1982. Préface de Charles Camproux (l’ouvrage est disponible sur Gallica ici, l’introduction de Charles Camproux est à lire absolument)
- MORLET, Marie-Thérèse et MULON, Marianne. Les études d’onomastique en France de 1938 à 1970. Paris 1981, Ed. SELAF, 294 pages.
- FABRE-VASSAS, Claudine. Adrienne Soulié, couturière et conteuse à Saint-Couat d’Aude. Coll. Terre d’Aude n°12, Atelier du Gué, Ed. Villelongue d’Aude. 1982, 132 p.
- VIGNEAU Bernard, Lexique du gascon parlé dans le Bazadais. p.p. J. Boisgontier et J.B. Marquette. Les cahiers du Bazadais. Ed. Bazas, 1982. XVI + 346 pages.
- GRISWARD Joël, Archéologie de l’épopée médiévale. Préface de G. Dumézil. Bibliothèque historique, Payot Ed. Paris, 1981, 382 pages.
- ALVAREZ-PEREYRE, Franck. Ethnolinguistique : contributions théoriques et méthodologiques. Coll. LACITO Documents. SELAF, Paris, 1981. 314 pages.
Références secondaires
1982 – Compte-rendu : L’ours, l’autre de l’homme 0 téléchargement(s)
Compte-rendu : L’ours, l’autre de l’homme, n° 11 d’Etudes Mongoles (et sibériennes). Centre d’Etudes Mongoles, Université de Paris X.
Via Domitia n° 27, pp. 83-84.
1982 – Compte rendu : Jeanine Fribourg, fêtes à Saragosse 2 téléchargement(s)
1982 – Compte rendu : Bens, Jacques. Ou. Li. Po. 1960 – 1963 1 téléchargement(s)
1981, J.-C. Dinguirard, CR Bens oulipopo 1960 1963, Via Domitia 26
1982 – Compte rendu : François George, Souvenirs de la maison Marx 0 téléchargement(s)
Compte-rendu : François George, Souvenirs de la maison Marx.
Via Domitia n° 26, pp. 99-100. Article signé Marin Levesque
1981 – Compte rendu : Théâtre populaire à Béziers : L’antiquité du triomphe de Besiers au jour de l’Ascension 2 téléchargement(s)
1983, J.-C. Dinguirard, Compte-rendu, Ph. Gardy, L’antiquité du triomphe de Besiers au jour de l’ascension. Annales du Midi n° 161, pp. 113-114
Compte rendu sur les huit pièce du théâtre de Caritats (de l’Ascension), dont les amours de la guimbarde.
Voir aussi :
- sur Gallica, Argument de [L’antiquité du Triomphe de Bésiers au jour de l’Ascension… contenant les plus rares histoires qui ont esté représentées au susdit jour ces dernières années. Beziers, Jean Martel, 1628. in-12]
- sur Occitanica : Le Théâtre de Besiers
1981 – Compte-rendu : P. Ourliac et M. Gilles, Les coutumes de l’Agenais 1 téléchargement(s)
Compte-rendu : P. Ourliac et M. Gilles, Les coutumes de l’Agenais, 2. Lengas n° 12, pp. 95-96.
(Voir, outre le livre dont il est ici rendu compte, le manuscrit numérisé des statuts et coutumes de l’Agenais)
1980 – Compte-rendu : Horst Steinmetz, Galloromanische Bezeichnungen für ‘betrunken/sich betrinken’, ‘Trunkenbold ‘ 0 téléchargement(s)
Compte-rendu : Horst Steinmetz, Galloromanische Bezeichnungen für ‘betrunken/sich betrinken’, ‘ Trunkenbold ‘. Inaug. Diss., Bonn, 1978, 316 p. Revue de Linguistique Romane, n° 175-176.
1980 – Compte rendu : Lothar Wolf, Terminologische Untersuchungen zur Einführung des Buchdrucks im französischen sprachgebiet 1 téléchargement(s)
Compte-rendu : Lothar Wolf, Terminologische Untersuchungen zur Einführung des Buchdrucks im französischen sprachgebiet.
Revue de Linguistique Romane, n° 175-176, pp. 411-412
1980 – Compte-rendu : Q.I.M. Mok, Manuel pratique de morphologie d’ancien occitan 1 téléchargement(s)
Compte-rendu Q.I.M. Mok, Manuel pratique de morphologie d’ancien occitan. Revue de Linguistique Romane n° 175-176, pp. 418-419
1983 – Compte-rendu : X. Ravier, Atlas Linguistique et ethnographique du Languedoc vol. 2 4 téléchargement(s)
Compte rendu de l’Atlas Linguistique et ethnographique du Languedoc (Alloc) Volume 2.
Références secondaires
1980 – Compte rendu : Alfred Jarry, Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien suivi de L’amour absolu, édition établie, présentée et annotée par Noël Arnaud et Henri Bordillon 1 téléchargement(s)
J.-C. Dinguirard est l’un des contributeurs aux commentaires des œuvres d’Alfred Jarry, notamment Ubu et Faustroll. Ses articles, parfois sous pseudonymes, sont parus dans les revues littérature et Europe. Ses commentaires, parmi ceux d’autres érudits, sont publiés pour Ubu Roi aux éditions Bordas, et pour Faustroll dans toutes les éditions commentées, jusqu’à la plus complète et la plus récente éditée par le Collège de ‘Pataphysique.
Le lien ci-après ne constitue donc qu’un mince aperçu de ce travail.
Références secondaires
1979 – Compte rendu : Michel Arrivé, la réduction de peine (Ma il diavolo lo sa), Spirali 0 téléchargement(s)
1978 – Compte rendu : Ravier, Xavier. Atlas linguistique et ethnographique du Languedoc occidental, volume I 0 téléchargement(s)
1978 – Compte-rendu : R. Penny, Estudio estructural del habla de Tudanca 0 téléchargement(s)
Compte-rendu : R. Penny, Estudio estructural del habla de Tudanca. Revue de Linguistique Romane, 1978, vol. 42 cahiers 167-168, p. 421.
1977 – Compte-rendu : G. de Granda, Estudios sobre un área dialectal hispanoamericana de población negra. Las tierras bajas occidentales de Colombia 0 téléchargement(s)
Compte-rendu : G. de Granda, Estudios sobre un área dialectal hispanoamericana de población negra. Las tierras bajas occidentales de Colombia. Revue de Linguistique Romane, n° 167-168, p. 469-470.
1975 – Comptes rendus, J. Aboucaya : A. Paraz, le Gala des vaches ; A. Martinet et H. Walter, Dictionnaire de la prononciation française dans son usage réel 2 téléchargement(s)
1977 – Deux comptes rendus, M. Arrivé, Les remembrances d’un vieillard idiot (Grammatica & Art Press International) 1 téléchargement(s)
1977, J.-C. Dinguirard, Compte rendu M. Arrivé, Les remembrances d’un vieillard idiot, Grammatica n° 6, pp 77-78
et
Compte rendu sur les remembrances d’un vieillard idiot, Michel Arrivé.
Article paru dans Art Press International no 13, le 1er Décembre 1977, page 20.
1981 – Bibliographie des monographies consacrées au français régional du Midi 2 téléchargement(s)
Essai de bibliographie des monographies consacrées au français régional du Midi, et plus spécialement à celui de la Gascogne, surtout Pyrénéennes. Via Domitia n° 26, pp ; 87-96.
Cet inventaire qui concerne les Pyrénées gasconnes jusqu’à la fin du XIXe siècle, est enrichi d’extraits et traits saillants des ouvrages cités.
Si certains ouvrages mentionnés sont totalement absents sur internet, d’autres sont numérisés et disponibles en ligne :
- 1756 – Pierre-Augustin Boissier de Sauvages, Dictionnaire languedocien-français : contenant un Recueil des principales fautes…
- 1766 – Desgrouais, Les gasconismes corrigés
- 1768, Lamontagne, Etienne. Traité de la prononciation de la langue française ou Essai d’observation sur les vices de modulation reprochés si souvent aux provinces gasconnes, avec des Remarques sur les nouveaux changements que l’usage général de la Cour et de Paris a faits en ce siècle aux règles de nos grammairiens, Bordeaux, 1768, in-12
- 1802 – Villa, Etienne, Nouveaux gasconismes corrigés
- 1810 – Rolland, Jean-Michel, Dictionnaire des expressions vicieuses et des fautes de prononciation les plus communes dans les Hautes et les Basses-Alpes , accompagnées de leurs corrections, d’après la Ve édition du dictionnaire de l’Académie
- 1818 – Lascoux, Jean-Baptiste (J.B.L.), Les périgordinismes corrigés
- 1821 – Sajus, B., Essai sur les vices du langage ou supplément de grammaire française
- 1823 – Lascoux, Jean-Baptiste, (J.B.L.) Gasconismes corrigés, particuliers au département de la Gironde, et aux départements circonvoisins ou Recueil d’expressions et de phrases vicieuses usitées dans ces contrées
- 1825 – Saujer-Preneuf, François, Dictionnaire des locutions vicieuses : usitées dans le Midi de la France, et particulièrement dans la ci-devant province de Limousin
- 1829 – Reynier, Jean-Baptiste, Corrections raisonnées des fautes de langage et de prononciation qui se commettent… dans la Provence et quelques autres provinces du Midi
- 1835 – Pomier, M., Manuel des locutions vicieuses les plus fréquentes dans le département de la Haute-Loire et la majeure partie du Midi de la France…
- 1836 – Gabrielli, Charles-Fort-Casimir de, Manuel du provençal ou Les provençalismes corrigés : à l’usage des habitants des départements des Bouches-du-Rhône, du Var, des Basses-Alpes, de Vaucluse et du Gard
- 1843 – Jean-Jacques Prudence Dupleich, Dictionnaire patois-français (...) à l’usage de l’arrondissement de Saint-Gaudens et des cantons adjacents
- 1858 – S.M., et J.D., Le Guide des Gascons, en dictionnaire patois-français, comprenant un Recueil des Gasconnades corrigés
- 1895 – PEPIN Louis, Gasconismes et Choses de Gascogne, ed. Alphonse Picard et Fils, Paris, 1895
Egalement cité, comme référence méthodologique :
- OCR 1981, J.-C. Dinguirard, Essai de bibliographie des monographies consacrées au français régional du Midi, suivi de CR, Via Domitia 26_ocr
- 1768, Lamontagne, Etienne. Traité de la prononciation de la langue française ou Essai d'observation sur les vices de modulation reprochés si souvent aux provinces gasconnes
Références secondaires
- Gilles Guilhem Couffignal. ”Est-ce pas ainsi que je parle ?” : la langue à l’œuvre chez Pey de Garros et Montaigne. Littératures. Université Toulouse le Mirail - Toulouse II, 2014. Français. ffNNT : 2014TOU20106ff. fftel-01259019
- Les civilisations de la France méridionale. Annales du Midi, vol. 94, no 160, 1982, p. 473–493
- 1992. Chambon, J.-P. Compte rendu. Revue de linguistique romane. Tome 56. Page 298
1973 – Compte-rendu M. Cami 2 téléchargement(s)
1973, J.-C. Dinguirard, Compte-rendu M. Cami, Œuvres, éditions M. Laclos. Grammatica n° 2, p. 132
1973 – Compte-rendu : F. Baby, La Guerre des Demoiselles en Ariège 4 téléchargement(s)
Compte-rendu : F. Baby, La Guerre des Demoiselles en Ariège. Revue de Comminges LXXXVI, pp. 89-91.
Note : pour Jean-Claude Dinguirard, François Baby est « l’homme au monde qui connait le mieux les vieux papiers de l’Ariège » (1978 – La désinence [-w] de la 5° personne en gascon, p. 33).
Avec l’aimable autorisation de la Société des Etudes de Comminges et de la BnF pour Gallica.
1979 – Un lustre d’études lupiniennes / Five years of Lupinian studies 0 téléchargement(s)
1978 – Joseph Juste Scaliger : Diatriba de hodiernis francorum linguis 3 téléchargement(s)
Joseph Juste Scaliger : Diatriba de hodiernis francorum linguis, Via Domitia n° 20-21, pp. 139-143. Article écrit avec Christian Anatole.
Nous croyons comprendre de cet article de dialectologie, qu’il met en évidence un texte impossible à traduire en français du XVIe siècle, quand il était alors aisé de l’écrire en latin ou en grec.
Références secondaires
- Gilles Guilhem Couffignal. ”Est-ce pas ainsi que je parle ?” : la langue à l’œuvre chez Pey de Garros et Montaigne. Littératures. Université Toulouse le Mirail - Toulouse II, 2014. Français. ffNNT : 2014TOU20106ff. fftel-01259019
- Guilhem Pépin, « Genèse et évolution du peuple gascon du haut Moyen âge au XVIIe siècle », Modèles linguistiques [En ligne], 66 | 2012, mis en ligne le 28 février 2013, consulté le 21 février 2020.
- 2005, Field, Thomas. Présent et passé de la langue gasconne. La voix occitane. Actes du VIIIe Congrès de l’Association Internationale d’Études Occitanes, Bordeaux, 12-17 octobre [sic] 2005, réunis et édités par Guy Latry, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 2009, 2 vol.
1978 – La revue Via Domitia et le Comminges 1 téléchargement(s)
1974 – Comptes rendus J. Allières, J.-L. Fossat, F. Séguy, C. Costes, A. Castet, le Monde Alpin et Rhodanien 6 téléchargement(s)
1974, J.-C. Dinguirard, Comptes rendus
- Compte-rendu : J. Allières, Atlas Linguistique et ethnographique de la Gascogne, volume 5. Via Domitia n° XVIII : 56-60.
- Compte-rendu : J.-L. Fossat. Le marché du bétail. Via Domitia n° XVIII : 60-61.
- Compte-rendu : Abbé CASTET, Proverbes du Biros. Via Domitia n° XVIII : 61-63.
- Compte-rendu : Le Monde Alpin et Rhodanien. Via Domitia n° XVIII : 63-64.
1978 – Aux origines de la sémiologie 1 téléchargement(s)
Alphonse Costadeau, « professeur en Théologie de l’Ordre des FF. Prêcheurs » est l’auteur d’un Traité historique et critique des principaux signes qui servent à manifester les pensées, ou le commerce des esprits : 8 vol. in-12, Lyon, chez les Frères Bruyset, 1720 (2° éd.)…
1977 – Un linguiste maudit : Alcée Durrieux 7 téléchargement(s)
Alcée Durrieux est un linguiste gascon méconnu de la fin du XIX°. Il est ici question de son « Dictionnaire étymologique de la langue gasconne avec la racine celte ou grecque de chaque mot gascon suivi du mot latin et français, Auch, G. Foix, 1899-1901, 371 p.« , à contre-courant des idées linguistiques communément admises.
Si en première lecture, Alcée Durrieux présente les stigmates du crank selon Martin Gardner ou du fou littéraire selon Queneau, l’auteur (Jean-Claude Dinguirard) lui découvre aussi des intuitions, séduisantes, parfois troublantes voire en avance sur leur temps. Citons :
- une poétique théorie des strats (I, pp. 20s), comme la claire conscience de l’écologie du langage (I, p. 14) ;
- l’idée qu’une langue se caractérise mieux par la grammaire que par le lexique (I, pp. 64 et 152);
- l’enrichissement de ses analyses linguistiques par l’étude ethnographique (I, p. 72 s.);
- les prémisses de la glottochronologie (I, pp. 164, 171).
Si l’auteur qualifie de trompeur le titre de l’ouvrage d’Alcée Durrieux, c’est peut-être du fait que l’intérêt et les apports du livre résident davantage dans cette richesse, ce foisonnement prometteur, bien loin du périmètre d’étude limité que l’on peut s’attendre à trouver en tournant les pages d’un « dictionnaire étymologique », ici qui plus est pour une étymologie non-validée.
L’auteur de conclure par une réflexion dialectologique, en droite ligne de l’école de dialectologie toulousaine et de l’héritage intellectuel de Jean Séguy.
Références secondaires
- Gilles Guilhem Couffignal. ”Est-ce pas ainsi que je parle ?” : la langue à l’œuvre chez Pey de Garros et Montaigne. Littératures. Université Toulouse le Mirail - Toulouse II, 2014. Français. ffNNT : 2014TOU20106ff. fftel-01259019
- André Berry, Philippe Gardy et Guy Latry, L'œuvre de Pey de Garros, poète gascon du XVIe siècle, Presses Univ de Bordeaux, 1997
- Chambon, Jean-Pierre, « Toujours le nom de lieu Cabrespine », Nouvelle revue d'onomastique, vol. 9, no 1, 1987, p. 141–144
- Chambon, Jean-Pierre, « À propos d'une source mineure de la lexicologie occitane : le Glossaire de la langue d'oc de Pierre Malvezin », Revue de littérature Romane, 1983, p. 299-334