Biographie, bibliographie, composition musicale de l’abbé Arnaud Ferrand. [Télécharger sa bibliographie complète]
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Biographie
L’abbé Ferrand est né à St Pierre de Mons le 20 avril 1849, et mort le 4 février 1907. Il termine ses études au grand séminaire de Bordeaux en 1873 [Voir Sources : « Statistique générale… »], puis enseigne la rhétorique en classe de seconde au petit séminaire de Bordeaux de 1873 à 1883 [Revue illustrée du Tout-Sud-Ouest, mars 1907, pp. 85-86]. Agé de 33 ans, il abandonne l’enseignement et devient curé de la paroisse de Baurech, qu’il ne quittera pas. Les revues qui le publient le désignent le plus souvent comme l’abbé A. Ferrand, plus rarement comme chanoine [Actes 1901 ; Revue de Comminges 1893] ou chanoine honoraire [revue catholique de Bordeaux, 1895]. Sa renommée en tant que poète et que « diseur » traverse l’Occitanie : de Bordeaux à Maillane en passant par Saint Bertrand de Comminges.
Fin août 1879, l’abbé Ferrand rencontre pour la première fois Frédéric Mistral et Joseph Roumanille, à Avignon dans la librairie de ce dernier. Il en évoque le souvenir dans « Une soirée à Maillane », Revue catholique de Bordeaux, 1891, parlant de F. Mistral en des termes élogieux : « le Maître », ou encore « lou bèu Frederi ». C’est là que l’abbé s’entend qualifier de « Félibre d’Aquitaine » par Mistral, dont l’épouse comprend parfaitement l’occitan et demande lecture d’extraits de « La Rabagassade ». Ferrand exprime quelque gêne relative à l’écriture de La Rabagassade, un texte burlesque, une œuvre de jeunesse, satire politique virulente et burlesque qui dresse des républicains qui renversèrent le second empire en 1870, le portrait d’hommes lâches (« Il s’arme d’un couteau… à couper le papier / d’un double canon… de culotte ») et méprisants pour le peuple. Ainsi à la quatrième veillée : « Le peuple est une bonne bête / Qui aime le son de la cymbale. ; / Le bâton ne lui fait aucun mal : / un peu de son, et il avale tout (…) / Oh la bonne vache à lait. »
Un texte dont Mistral loue « la verve endiablée » et dont « quelques fragments ont l’honneur de représenter la Gironde dans lou Trésor dou Félibrige ». Le propos de l’abbé Ferrand quant aux répercussions de son œuvre chez Mistral – « quelques fragments » – est ici bien modeste comme à son habitude. Car Mistral, dans Lou Trésor dóu Félibrige, cite entre 97 et 112 fois l’abbé A. Ferrand [source : Lou Trésor dóu Félibrige numérique]. A la demande de Mme Mistral, l’abbé donne lecture au couple de « lous casse-cans dou Pape – les héros de Patay » (les suisses du Pape), sixième veillée de sa croustillante Rabagassade.
A noter que pour l’abbé Ferrand, Mesté Verdie est un « rimailleur poissard », dont la langue est aussi incorrecte que grasse et qui ne passera jamais pour un poète.
En 1880, l’abbé Ferrand devient mainteneur de la société des Félibres du Midi [Revue illustrée du Tout-Sud-Ouest, mars 1907, pp. 85-86]
En décembre 1883, le Préfet de Bordeaux appuie la demande de mutation de l’abbé Ferrand adressée au « Ministre de la Justice et des cultes », sauf erreur il s’agit alors de Félix Martin Feuillée. L’abbé souhaite mettre un terme à 8 années d’enseignement au Petit séminaire de Bordeaux pour devenir simple curé de Beaurech, « ce qui ne devrait pas nuire à la poésie », écrit-il à son ami Frédéric Mistral. On appréciera que cette demande de mutation, signée pour le compte du Commissaire central et contresignée par le Préfet, mentionne au sujet de Ferrand, qui a publié plus de 3 000 pamphlets en vers contre Gambetta et son gouvernement : « on le dit très instruit (…) il n’a pas manifesté d’opinions politiques » ! [MS 6875 – Archives de la Gironde]
Début 1889 (le 3 janvier ? le 1er Février ? ou le 7 mars selon Monnier en 1910 ?), l’abbé Ferrand, curé de Baurech, 8 rue Saint-James est admis à la majorité des suffrages comme membre résidant de l’Académie de Bordeaux [Actes de l’A. 1889], en est élu secrétaire pour l’année 1890 [Actes de l’A. 1890] et se trouve adjoint à la Commission Linguistique de la fondation La Grange la même année [Actes, 1890]. La revue catholique de Bordeaux s’en réjouit d’autant plus qu’elle « a fait connaitre les poèmes vivants, énergiques et chevaleresques » de l’abbé (Revue catholique de Bordeaux, 1889, p. 99). Lors de son discours (reproduit in extenso par la revue catholique de Bordeaux, 1889, pp. 229-236.), l’abbé déclare sa passion pour l’art et son amour pour la poésie.
Lors de la séance du 8 juin 1899, l’abbé reçoit des condoléances concernant un deuil de famille qui l’a récemment frappé [Actes 1899].
En septembre 1893, l’abbé A. Ferrand devient membre libre de la Société des Etudes de Comminges [Revue de Comminges, T.8, 1893, p. 40]. Cet événement est consécutif au récit très apprécié du poème « Un rêve de Gascon sous le cloître de St Bertrand de Comminges – A M. le Président A. Couget« .
L’abbé Ferrand écrit une seconde lettre de démission à l’Académie pour « raisons intimes » en 1907. L’Académie refuse cette démission [Actes, 1907], mais l’abbé décède peu après. Son décès est signalé en 1907 par les Actes de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux [Actes, 1907, p 72 et page 78] : « (…) le chanoine Ferrand n’était pas seulement le diseur inimitable de nos solennités académiques, mais encore le porte-drapeau de la littérature félibréenne dans notre compagnie. » La date de son décès est précisée au mois de février 1907 [Actes, séance du 19 mars 1908, page 25].
La Revue illustrée du Tout-Sud-Ouest, en mars 1907, indique que l’abbé Ferrand étudiait les oiseaux, qu’il peignait en couleurs.
Suite à son décès, plusieurs candidats demanderont à lui succéder : M. Celles, puis l’abbé Leglise, curé de Gensac, le Dr Régis, professeur de psychiatrie à l’université de Bordeaux, Maurice Laffont, professeur de première au lycée. Mais en 1909 le fauteuil du chanoine Ferrand est cédé à Henry Monnier, romaniste, doyen de la faculté de droit, qui lui rend hommage dans un discours publié aux Actes de l’Académie [Actes, 1909, pp. 44-49]. Monnier retrace notamment les grandes lignes de son œuvre poétique, citant : La Rabagassade ; Paladins et Gascons ; Le confiteor du poète ; Pour la veuve Polycarpe ; Le dentiste pour dames ; Autour de mon clocher ; Aveugle et pauvre.
La société archéologique de Tarn et Garonne lui rend également hommage le 6 février 1907, rappelant les moments forts de leur collaboration et précisant les circonstances de ses obsèques [Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1907, pp. 197-198].
Travail au sein de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux
Il soutient l’admission à l’Académie du poète Gaston David [Actes, 1890] qui la quittera le 13 décembre 1894 [Actes, 1894]. En 1893, la candidature de l’abbé G. Pailhès à l’Académie est rejetée au prétexte que le clergé est déjà suffisamment représenté puisqu’il compte deux membres au sein de l’Académie (l’abbé Gaussens et l’abbé Ferrand). Ce malgré un rapport favorable de la commission en charge d’examiner ses titres, commission composée de deux membres dont l’abbé Ferrand [Actes, 1893]. Considérant que ces observations confèrent au vote le caractère d’un procès de tendance, l’abbé Arnaud Ferrand démissionne de l’Académie [Actes, 1893], démission qu’il retire suite à une lettre du Président de l’Académie [Actes 1893]. L’abbé Pailhès sera proclamé membre résident lors de la séance du 10 mai 1894, mais il présente sa démission à la séance du 21 juin la même année [Actes 1894].
L’abbé Ferrand rédige un rapport salué sur les 12 recueils totalisant 12 000 vers reçus par l’Académie dans le cadre de son concours de poésie de 1890 [Actes, 1890, p. 415]. Il rédige à nouveau le rapport sur le concours de poésie de l’Académie en 1892 [Actes, 1893], 1894 [Actes 1895], 1896 [Actes 1896]
Membre de la Commission linguistique de la fondation La Grange, il propose une médaille d’or pour Edouard Bourciez (Etude sur le dialecte gascon parlé à Bordeaux vers 1400 d’après le Livre des Bouillons, les Registres de la Jurade et les chartes de l’époque. – « N’ajos hounto d’augi toun fray, Parla la lengoiio de ta may (d’Astros) ». – Cahier, 21 x 27 cm, Manuscrit, sans date, soumis en 1889 et primé en 1890, 120 feuillets – voir François PIC in RlR ) et une médaille d’argent pour l’ouvrage de Félix Arnaudin « Contes populaires recueillis dans la Grande-Lande, le Born, les Petites-Landes et le Marensin » [Actes, 1890, p. 6], puis en 1895; une médaille d’or pour « Anthologie populaire de l’Albret » de l’abbé Léopold Dardy [Actes, 1895]
En 1896, l’abbé Ferrand propose la médaille de bronze – Reinholdt Dezeimeris propose l’argent – pour l’anthologie ausonienne de J. Hovyn de Tranchère [Actes, 1897], qui sera publiée en 1897 avec en avant-propos, des remerciements adressés personnellement à l’abbé et à d’autres membres adhérents sans citer l’Académie.
En 1899, il est membre de la Commission de Littérature et de Poésie [Actes 1899], ainsi qu’en 1901 [Actes 1901].
Le 12 décembre 1901, H. Minier lui dédie le poème Quo Vadis [Actes, 1901]. La même année, l’abbé Ferrand prend fait et causes en faveur de la climathérapie en Méditerranée [Actes 1901, p. 123].
Récompenses obtenues par l’abbé Arnaud Ferrand pour sa poésie :
- 1883, son poème « La sœur de charité » est primé au concours des Jeux Floraux [Recueil de l’Académie des jeux floraux, 1883]
- 1884, Médaille d’or du concours de poésie de l’académie des sciences et belles lettres de Bordeaux, pour La légende de la Durandal [source : revue catholique de Bordeaux, 1884, p. 282 et Actes de l’Académie des Sciences de Bordeaux, séance du 24 avril 1884, Recueil des Actes 1882-1883 page 693]
- 1890 : médaille d’argent au concours de poésie de la Société des langues romanes pour « La cansoun dou roussinoun«
Nécrologies
- Revue illustrée du Tout-Sud-Ouest, mars 1907, pp. 85-86
- Actes de l’Académie des Sciences (…) de Bordeaux, 1909, pp. 44-49
- Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, pp. 197-198
Bibliographie
- 1879, Ferrand, Arnaud. Abbé. La Rabagassade : poème satirique en langue gasconne avec traduction en regard : souvenirs de l’ex-maire de Boutausac
- Etymologie : Rabagas, de Victorien Sardou
- Lire :
- la causerie littéraire in Revue catholique de Bordeaux, 1889, autour de la page 186 et la
- Causerie littéraire sur la Rabagassade, par G. Pailhès publiée la même année.
- Charles Camproux, dans Histoire de la littérature occitane, écrit : » La Rabagassade est un chef d’œuvre du genre satirique, de trois mille six cent cinquante vers, dont les qualités littéraires et linguistiques sont indéniables. C’est un pamphlet d’actualité qui fait une impitoyable satire de Gambetta, de son gouvernement, de la République et des républicains. Document historique de nos jours, cette œuvre demeure remarquable par son ton virulent et la sincérité de la passion. »
- La Rabagassade est le genre de texte que la bonne société de l’époque lit et évoque, tout en se défendant de l’applaudir : voir à ce sujet le discours du successeur de l’abbé Ferrand à l’Académie des Sciences de Bordeaux Actes, 1909, pp. 44-49.
- 1879, Ferrand, Arnaud. Abbé. Frileux. Revue catholique de Bordeaux, p. 6 Dans ce poème, l’abbé Ferrand se fait d’abord l’avocat de l’hiver, dont il est si facile de se protéger du froid lorsqu’on a un foyer et du bois dans l’âtre. Mais il conclue par un appel à la compassion envers les malheureux qui souffrent du froid et n’osent le dire, jusqu’à parfois en mourir. « Frileux » en une demi-page romantique, se résume au même appel que les plus de 320 pages de satire burlesque de « La Rabagassade » : l’appel lancé à ceux qui sont à l’abri du froid, de la faim et des combats, de s’engager dans la solidarité envers les plus démunis, les sans voix.
- La bonne année. Revue catholique de Bordeaux, 1880. Page 1 (page 21 du pdf)
- La fauvette babillarde, Revue catholique de Bordeaux, 1880. p. 240
- Le miracle de Saint-Janvier à Naples, Revue catholique de Bordeaux, 1880. pp. 426-430
- Souviens-toi, Revue catholique de Bordeaux, 1880. p. 180
- Une rose effeuillée, Revue catholique de Bordeaux, 1880. pp. 94-95
- 1881, Ferrand, Arnaud. Abbé. Les fiançailles de Roland et de Durandal, présenté au concours des jeux floraux. Voir Recueil de l’Académie des jeux floraux et Les deux siècles de
l’Académie des jeux floraux, Tome 1, par Axel Duboul- Sous « Un vieux chêne vainqueur de la hache et du temps », ce poème lyrique (extrait de « La légende de Durandal » publié en 1882 dans la Revue catholique de Bordeaux) développe la haute vision de l’abbé Ferrand pour l’honneur de servir son pays et son empereur. Si la Rabagassade est une satire qui décrit longuement le côté sombre du pouvoir des rentiers, c’est ici le côté lumineux d’un pouvoir exercé comme un sacerdoce, de l’honneur de servir son pays et l’empereur, une justice véloce, la vérité et la vertu : « Faisant des mécréants bonne et prompte justice, humiliant l’erreur, souffletant le vice ».
- Avec ce poème, l’abbé Ferrand présente son engagement humaniste et ses convictions politiques sous d’autres habits que la satire, donnant à aimer par le poème qui a pour théâtre un mythe du passé, l’exact opposé de ce qu’il donnait à détester par la satire incarnée dans l’actualité politique française.
- L’abbé Ferrand exprime ici encore son rejet de la république, mais une double inflexion marque son discours : l’allégorie ou l’idéal remplace la satire, un mythe populaire du passé sert de scène, de décor, à ce conflit de valeurs.
- 1881, Ferrand, Arnaud. Abbé. Compte rendu. La Moabite, œuvre en 5 actes et en vers de P. Déroulède. Revue catholique de Bordeaux, 1881, pp. 15-25
- nota : La Moabite, pièce reçue au Théâtre-Français, mais interdite par la censure, est accessible sur Gallica
- » convaincu du besoin de la liberté et de la nécessité d’une religion (…) mais quand il se déclare à la fois républicain et chrétien : halte-là ! Nous qui sommes chrétien et français avant tout (…) « . L’abbé Ferrand, serviteur de Dieu et loyal à sa patrie, semble n’avoir toujours pas digéré la République et les mobiles de ses fondateurs : » une idole plus dévorante que Moloch : l’ambition politique ! «
- Mais pourquoi Ferrand se fait-il critique littéraire de cette pièce de Déroulède ? C’est d’abord que Déroulède avait déjà écrit « une sorte de Rabagassade » (La Lanterne, 15 juin 1877), peut-être que sa passion pour un ordre social fondé sur le service de Dieu et de la patrie, comme dans sa Durandal, se trouve ici mise en scène dans sa brûlante actualité politique – au point d’en être censurée ! – que ne trompe pas le décor emprunté aux mythes du passé : « On a beau nous transporter à des milliers de lieues et nous ramener à six mille ans en arrière, c’est en pleine France que nous vivons, c’est bien au XIXe siècle de l’ère chrétienne. En dépit de leurs apparences exotiques, les personnes appartiennent à la société qui nous coudoie, et les choses à un ordre d’idées qui nous passionne. »
- « Comme si la France de Clovis, de Charlemagne et de Saint -Louis, pétrie par la main même de Dieu, pouvait chasser Dieu de sa vie nationale, sans renoncer à être la France ! Et le peuple français ne s ‘y méprend pas : aussi léger que le peuple juif — tous les peuples se ressemblent — il acclame tour à tour Hélias et Misaël ».
- 1881, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le 14 juillet à Bordeaux en 1792. Revue catholique de Bordeaux, pp. 440-443
- L’abbé Ferrand malmène encore ici sa blessure politique, avec ce poème qui prend pour théâtre les heures douloureuses du Clergé réfractaire. L’occasion de prendre à nouveau fait et cause pour des vaincus non-convaincus et contre la république.
- « Il nous faut des pasteurs soumis à nos caprices, Semblables à des chiens muets*, Laissant le chemin libre à la horde des vices Et courbant le dos sous les fouets ! » * emprunt à Esaïe (Iesha’yahou), chapitre 56:10 [Voir la traduction d’André Chouraqui], en référence aux dirigeants qui préfèrent se taire, s’enivrer et dormir.
- « C’était l’heure néfaste où l’ange de l’abîme, sur la France fille de Dieu, piétinait ; (…) Et dans l’effroyable rictus où grimaçait le rire infâme de Voltaire »
- « Ah ! l’arbre que des mains hideuses ont planté
Aux cris d’une foule assassine,
Jamais, dans les replis du sol ensanglanté,
Jamais il ne prendra racine !
Il est un bois divin que le Christ autrefois
Arrosa du sang de ses veines :
Il grandit au sommet du Calvaire ; et la Croix
Au sein des nations chrétiennes
Fleurit toujours, malgré les souffles empestés ; »
- 1881, Ferrand, Arnaud. Abbé. La cavalcade du lion. Revue catholique de Bordeaux, pp. 342-344.
- Ce poème décrit la chasse et la mise à mort d’une girafe par un Lion, suivi de près par le vautour et la hyène. Le dernier quatrain toutefois peut surprendre :
- « Et vers Madagascar l’horizon souriant
Pâlit déjà ; le pic de la Table se dore,
La brise se réveille, et les feux de l’aurore
Teignent de blonds reflets les plages d’Orient » - Le « pic de la Table à Perrot » est situé sur l’île Maurice, près de Moka. Situé à 319 m d’altitude, regarder l’horizon vers Madagascar c’est regarder au loin entre les pics des Trois Mamelles et de Simonet. Le pic de la Table à Perrot est en effet idéalement situé sur une latitude médiane entre ces deux points culminants de l’île.
- 1882. Ferrand, Arnaud. Abbé. Le jugement d’Olympio. Imprimerie de l’œuvre de St Paul. [demandé Bdx]
- 1882, Ferrand, Arnaud. Abbé. Bon Papa – à M. Léo Drouyn. « Revue catholique de Bordeaux », pp. 633 – 634
- « Cinquante ans avant le photographe Félix Arnaudin, [Léo Drouyn] montre une véritable sensibilité ethnographique, avec une attention toute particulière au petit patrimoine, aux vieilles fermes, à l’architecture en torchis et pans de bois. »
- Source : Wikipédia
- 1882, Ferrand, Arnaud. Abbé. La Légende de Durandal. Extrait de la « Revue catholique de Bordeaux », 1er novembre 1882, pp. 653-664
- Dans ce poème apparait pour la première fois Guillaume d’Orange à qui l’abbé Ferrand consacrera une série d’autres poèmes. Le chant V « Les fiançailles de Roland et de Durandal » sera présenté aux jeux floraux en 1881.
- 1883, Ferrand, Arnaud. Abbé. Une légende épique du moyen âge – Rolandin. Extrait de la Revue catholique de Bordeaux, 15 mai 1883, pp. 315-322.
- Poème des origines de Roland, depuis l’exil choisi de ses parents Gilain et Milon, jusqu’à leur retour en grâce auprès de Charlemagne
- 1883, Ferrand, Arnaud. Abbé. La sœur de charité « Revue catholique de Bordeaux », pp. 350-356.
- L’abbé Ferrand dépeint ici essentiellement sa vision du sacerdoce, au service des pauvres : « Servir les Pauvres !… Dieu ! les Pauvres parmi nous / Sont des rois qu’il faudrait servir à deux genoux » dans le cadre d’un engagement sans cesse renouvelé : « Point de veux solennels : chaque année, au moment / Où le prêtre à l’autel offre le Sacrement, / Chacune sera libre et choisira ses chaines :/ Ou le monde et sa joie , ou le Christ et ses peines ! / Car il faut, voyez – vous, que toute œuvre de Dieu / Où le sort éternel des âmes est en jeu, / Pareille à l’Océan ballotté par l’orage / Rejette sans pitié les corps morts au rivage. »
- Mais c’est, à nouveau, sur un rappel patriotique qu’il conclue ce poème : « Mais que vois -je ? Vos yeux se remplissent de larmes : / Vous avez une plaie au cœur : du Paradis, / Vous regardez la terre où fut votre pays, / Et ce pays natal, vous le voudriez libre, / Grand, uni, maintenant le monde en équilibre ? / Soit. Le peuple qui fait des héros tels que vous, / Qui s’égare parfois, mais qui tombe à genoux, / Ne mourra point : gardez cette ferme espérance : / Filles de Charité, je sauverai la France ! «
- 1883, Ferrand, Arnaud. Abbé. Une légende épique du moyen âge – Les Fils de Garin. Extrait de la « Revue catholique de Bordeaux », du 1er août 1883, pp. 526-531
- Poème épique, traitant de la noblesse d’âme de la chevalerie qui transcende la pauvreté et du désir ardent de servir sa patrie.
- 1883, Ferrand, Arnaud. Abbé. Une légende épique du moyen âge – Le siège de Vienne. Extrait de la « Revue catholique de Bordeaux », 1er et 15 octobre 1883, pp. 606-615 puis pp. 640-650.
- « Aymeri » de Narbonne, Roland, le siège de Vienne puis sus aux païens, dont on entend déjà hennir les « sinistres chevaux » !
- 1884, Ferrand, Arnaud. Abbé. Mon clocher – à mon ami G. Pailhès. Extrait de la « Revue catholique de Bordeaux », 1er mai 1884, pp. 283-292
- G. Pailhès alors élève de Ferrand, publia une Causerie littéraire sur La Rabagassade. Plus tard, Pailhès ne devra son admission à l’Académie des Sciences de Bordeaux qu’à la démission que Ferrand fait peser dans la balance. Il démissionnera d’ailleurs peu de temps après.
- L’avant propos de ce poème nous livre le rapport de l’abbé Ferrand à la poésie :
- « Eh! bien, console-toi : dans le calme du soir,
« Dans la pure fraîcheur du matin, dans la brise ,
« Dans l’arôme des fleurs dont le Printemps se grise,
« Plus doux que les parfums qu’exhale l’encensoir ,
« Le poète divin et s’abreuve et respire :
« Il peut, là, méprisant ce qui souille les yeux ,
« Vers le saint Idéal auquel son âme aspire
« S’élever à plein vol et planer dans les Cieux .
- 1885, Ferrand, Arnaud, Abbé. Voix de l’idéal – A M. L’abbé Pesnelle. Revue catholique de Bordeaux, 1885, pp. 354-367
- L’auteur donne la parole aux allégories de ses idéaux, parmi lesquels Patrie et Foi
- L’idéal comme nourriture de l’âme : « Ame humaine, affamée, en vain tu te débats : Vivant sans Idéal, tu meurs de nostalgie ! »
- Poésie : « Je suis l’Ange des Arts et de la Poésie : J’habite l’Idéal et je vis d’ambroisie (…) L’Idéal (…) C’est l’Être par essence, infini, trois fois Saint (…) dont l’Art dévoile le secret »
- Patrie : « O Poète , je suis l’Ange de la Patrie ! C’est moi qui veille au seuil du Temple de la Loi, Moi qui, l’heure venue où l’oppresseur se lève, Donne à la Liberté la cuirasse et le glaive (…) Poète, crois En l’avenir qui juge et nations, et rois. (…) prie, et travaille, et rappelle à tes frères : (…) haut les cœurs !
- Sagesse : » Je suis l’Ange de la Sagesse (…) Mon aliment, à moi, c’est la grandeur morale ; (…) J’ aide l’homme à bien vivre, et j’apprends à mourir. »
- Chrétien : « Le Chrétien ! le Saint de l’Evangile ! Le Martyr, et l’Ascète, et la Vierge : voilà (…) Et l’homme se dressa de toute sa stature, Rajeuni par le sang qui tombait de la Croix. »
- Ste Agnès : « C’est le jour nuptial qui luit dans le trépas ; Et, rêvant d’une plage où la vie est meilleure, Elle tombe, martyre et vierge ! »
- St François d’Assise : « Je suis la Pauvreté. Le ciel est mon domaine, Mais ici-bas je n’ai d’autre bien que la Croix (…) Et François épousa la Vierge Pauvreté »
- 1886, Ferrand, Arnaud, Abbé. Aveugle et pauvre. Dédié à M. L’abbé Fallières, vicaire général, président du comité de l’œuvre des jeunes filles aveugles de Bordeaux. Revue catholique de Bordeaux, 1886, pp. 451-455
- « Sur ces infirmes, sur ces Lazares qui dorment, Prononce un de ces mots – ignorés des savants – Un de ces « Je le veux ! » souverains qui transforment : Relève -les guéris, et rends-nous-les vivants ! «
- 1886, Ferrand, Arnaud, Abbé. Les neveux de Guillaume court-nez à Monsieur Léon Gautier. Revue catholique de Bordeaux, 1885, pp. 739-758
- Ce poème est présenté comme le prologue d’une série à suivre dans la Revue Catholique de Bordeaux, en hommage à Léon Gautier, auteur de Les épopées françaises : étude sur les origines et l’histoire de la littérature nationale dont le 4ème tome est consacré à l’épopée de Guillaume d’Orange. La série qui s’en suit compte 10 épisodes:
- 1887, Ferrand, Arnaud, Abbé. Dans le port de Valence. Revue catholique de Bordeaux, 1887, pp. 121-124
- 1887, Ferrand, Arnaud, Abbé. A l’approche des Mores. Revue catholique de Bordeaux, 1887, pp. 171-180. Présenté au concours de l’Acad. des Sciences de Bordeaux en 1885
- 1887, Ferrand, Arnaud, Abbé. Prélude sanglant. Revue catholique de Bordeaux, 1887, pp. 244-249
- 1887, Ferrand, Arnaud, Abbé. Le crucifix de Jéovah. Revue catholique de Bordeaux, 1887, pp. 249-252
- 1887, Ferrand, Arnaud, Abbé. Rayon d’espoir. Revue catholique de Bordeaux, 1887, pp. 310-313
- 1887, Ferrand, Arnaud, Abbé. La rencontre. Revue catholique de Bordeaux, 1887, pp. 440-446
- 1887, Ferrand, Arnaud, Abbé. L’heure décisive. Revue catholique de Bordeaux, 1887, pp. 503-510
- 1887, Ferrand, Arnaud, Abbé. La visite de Dieu. Revue catholique de Bordeaux, 1887, pp. 578-582
- 1887, Ferrand, Arnaud, Abbé. Le soir de ce jour-là – I. Revue catholique de Bordeaux, 1887, pp. 704-706
- 1888, Ferrand, Arnaud, Abbé. Le soir de ce jour-là – II. Revue catholique de Bordeaux, 1888, pp. 28-32.
- 1888, Ferrand, Arnaud, Abbé. La prouesse de Guichard. [suite de Guillaume Court-nez] Revue catholique de Bordeaux, 1888, pp. 320-326 et pp. 498-508.
- Cette série épique et chevaleresque, ancrée dans la littérature et les terres d’Oc, dresse des récits fantastiques de combats victorieux pour le Seigneur et la patrie desquels le héros chéri, allégorie du bras divin, ressort sans une égratignure.
- « Nul païen n’a des droits sur la terre chrétienne ; Que si tu n ‘en crois pas ce que j’affirme, attends : Puisqu’ il faut qu’un lambeau de ce sol t’appartienne, Tu vas le mesurer å ta taille, et je veux Que pour l’éternité cette part soit la tienne ! Et Guillaume, levant sur lui son bras nerveux, Lui fend la tête (…)»
- « (…) et dans un éclair fauve, (…) fait jaillir deux yeux rouges de ce front chauve. »
- « (…) bruit lointain des voix et du fer qui se brise, (…) »
- « Mille chevaux, grisés par le cri des clairons, S’allongent sur le sol et galopent (…) Stimulés par la soif du sang qui les dévore »
- « (…) l’étalon syrien, L’œil en flamme, allant par gigantesques foulées, A travers la nuit, comme un être aérien (…) »
- 1888, Ferrand, Arnaud, Abbé. Un plantié (récit provençal par Frédéric Mistral). Revue catholique de Bordeaux, 1888, pp. 70-79.
- « nous appelons «plantié », en Provence, une escapade que fait un enſant loin du toit paternel ,sans prévenir ses gens et sans savoir où il va. Les petits provençaux font un
«plantié» quand ils ont commis un méfait, un dégât, un acte d’indiscipline, tout ce qui leur présage une bonne correction ».
- « nous appelons «plantié », en Provence, une escapade que fait un enſant loin du toit paternel ,sans prévenir ses gens et sans savoir où il va. Les petits provençaux font un
- 1888, Ferrand, Arnaud, Abbé. La conversion de Saint-Eloi (légende provençale), traduit de l’Armana Prouvençau 1873. Revue catholique de Bordeaux, 1888, pp. 282-286.
- 1888, Ferrand, Arnaud, Abbé. La communion des saints (traduit de Frédéric Mistral, au sujet du portail roman de St Trophisme et des Aliscamps). Revue catholique de Bordeaux, 1888, pp. 620-622.
- 1888, Ferrand, Arnaud, Abbé. Le poème du divin sacrifice – souvenir d’une retraite ecclésiastique. Au R.P. Joseph TISSOT. Revue catholique de Bordeaux, 1888, pp. 644-652.
- 1889, Ferrand, Arnaud. Abbé. Autour de mon clocher, lettre d’un curé de campagne à son ami M. l’abbé G. Pailhès. Extrait des « Actes de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux », pp. 485-497
- 1889, Ferrand, Arnaud, Abbé. Traduction de « Les Têtes-d’Ânes – souvenir d’enfance » de Frédéric Mistral, extrait de l’Armana Prouvençau, Revue catholique de Bordeaux, 1889. pp. 26-28.
- 1889, Ferrand, Arnaud, Abbé. Le confiteor du poète (conclue son discours d’intronisation à l’Académie de Bordeaux), Revue catholique de Bordeaux, 1889 pp. 231-235. et Actes de l’Académie des Sciences de Bordeaux, 1889, pp. 34-41
- 1889, Ferrand, Arnaud. Abbé. Traduction de « Le bachelier de Nîmes, de Frédéric Mistral, in Armana Pouvençau 1882″, Revue catholique de Bordeaux, 1889, pp. 348-356 .
- 1889, Ferrand, Arnaud. Abbé. Traduction de « Les forgerons du soir, de Théodore Aubanel« , Revue catholique de Bordeaux, 1889, pp. 482-483.
- 1890, Ferrand, Arnaud. Abbé. La cansoun dou roussinoun, poésie bazadaise avec traduction poème paru à la Revue Félibréenne, 4° tome VI pp. 108-109 et pour laquelle l’abbé Ferrand obtient la médaille d’argent au concours de poésie de la Société des langues romanes d’après la rédaction de la revue catholique de Bordeaux 1883.
- 1890, Ferrand, Arnaud. Abbé. La grenouille de Narbonne, conte provençal tiré de l’Armanac Prouvençau 1890. Revue catholique de Bordeaux, 1890, pp. 116-121
- 1890, Ferrand, Arnaud. Abbé. La vraie Garonne par un gascon : réponse à M. Gustave Nadaud, chansonnier et Flamand. Revue catholique de Bordeaux, 1890, pp. 252-256.
- Le poème surtout, fait éloge à la Garonne en réponse à « Si la Garonne avait voulu… » une chanson de Nadaud qui raille le peuple gascon.
- 1891, Ferrand, Arnaud. Abbé. La vraie Garonne par un gascon : réponse à M. Gustave Nadaud, chansonnier et Flamand. Actes de l’Académie des sciences de Bordeaux, 1891, pp. 323- 328
- 1891, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le Sermon du curé d’Artiguevieille, conte en vers. Extrait des « Actes de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux », pp. 183-200
- 1891, Ferrand, Arnaud. Abbé. Un mot sur les fêtes de la société archéologique de Montauban. Extrait des « Actes de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux », pp. 323-329
- 1891, Ferrand, Arnaud. Abbé. – Une soirée à Maillane. Revue catholique de Bordeaux, n° de décembre. 1891, pp. 737-755
- 1891, Ferrand, Arnaud. Abbé. Nécrologie de l’abbé Dreux. Revue catholique de Bordeaux, 1891. pp. 289-290
- 1891, Ferrand, Arnaud. Abbé. A mademoiselle la société archéologique de Tarn et Garonne à l’occasion de ses 25 ans. Compliments d’une vieille douairière, l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux par M. l’Abbé A. Ferrand. Société archéologique de Bordeaux, 1891, Tome 16, pp. LXXI-LXXIV
- 1892, Ferrand, Arnaud. Abbé. Un rêve de Gascon sous le cloître de St Bertrand de Comminges – A M. le Président A. Couget. Revue de Comminges, 1892/10/01 (T7)-1892/12/31, page 187-189.
- 1892, Ferrand, Arnaud. Abbé. « Un Peu de liturgie : poésie lue à Créon » à la conférence ecclésiastique du mois d’août 1892 [demandé Bdx]
- 1893, Ferrand, Arnaud. Abbé. « Un Peu de liturgie – A M. le Curé Doyen de Créon – A mes chers Confrères du Doyenné », Revue Catholique de Bordeaux, 1893. pp. 641-650 et 675-686
- 1893, Ferrand, Arnaud. Abbé. En face des Pyrénées, impressions d’un Gascon, Revue de Comminges, 1893, p. 40-44
- 1894, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le pain de chez nous. Actes de l’Académie des Sciences (…) de Bordeaux, séance du 13 décembre 1894, pp. 66.
- 1894, Ferrand, Arnaud. Abbé. Un conte provençal. Revue catholique de Bordeaux, 1894, pp. 195-196
- 1895, Ferrand, Arnaud. Abbé. La Sainte Quarantaine, conte mystique. Actes de l’Académie des Sciences de Bordeaux, séance du 30 mai 1895 (le texte est publié dans l’ouvrage « Paladins et Gascons », voir lien ci-après)
- 1895, Ferrand, Arnaud. Abbé. Un grand prédicateur (au sujet d’Albert Rieux alias Xavier de Fourvière). Extrait de la « Revue catholique de Bordeaux », 10 et 25 mai 1895. pp. 261-274 et 311-321.
- Article paru la même année dans La revue Félibréenne (source : sommaire de la revue)
- Le manuscrit de la version parue dans La Revue Félibréenne est conservé par Avignon Bibliothèques sous la cote Ms_4699_p_1-13
- « Au jour le jour – Les rois mages », texte de Frédéric Mistral traduit par l’abbé A. Ferrand, Journal Le Monde du 6 janvier 1895, pp. 1-2. Exporté depuis Gallica (lire en ligne).
- 1896, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le Crucifix. Revue l’Aquitaine, du premier mai 1896, pp; 274-275
- référence bibliographique in revue catholique de Bordeaux, 1896, p. XXXVI / 748
- 1897, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le Ciron – à M. le chanoine Félix Laprie, Ermite de Ste Germaine. Revue catholique de Bordeaux, 1897-2, p. 577-595
- 1898, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le Ciron raconté par lui-même : poème à M. le chanoine Félix Laprie, Ermite de Ste Germaine, Actes de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 1897, pp. 507-527
- ND Ferrand, Arnaud. Abbé. Joseph Roumanille. La revue catholique de Bordeaux.
- ND Ferrand, Arnaud. Abbé. Une mission du P Xavier de Fourvière. La revue catholique de Bordeaux.
- 1899, Ferrand, Arnaud. Abbé. Paladins et Gascons : légendes épiques, poèmes, contes sérieux et autres
- I LEGENDES EPIQUES
- II POEMES
- III CONTES SERIEUX ET AUTRES
- I LEGENDES EPIQUES
- 1899, Ferrand, Arnaud, Abbé. A propos de véhicules – A Mme la Vicomtesse de Galard. Extrait de Actes de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, pp. 265-272
- 1900, Ferrand, Arnaud. Abbé. Centenaire de la maison de la Miséricorde à Bordeaux. Lettre de Mlle de Lamourous à ses chères enfants. Poésie par l’abbé A. Ferrand,. chanoine honoraire, curé de Baurech. Editions Geoffrois et Cie (1900)
- 1900, Ferrand, Arnaud. Abbé, et Legros, E. Six Cantiques à la Vierge ! Paroles de l’abbé Ferrand, musique de E. Legros
- Son nom
- Immaculée
- souvenez-vous
- Vierge des petits enfants
- Vierge de l’Eucharistie
- Le Royaume de Marie
- 1901, Ferrand, Arnaud. Abbé. La Caille, racontée par elle-même. Actes de l’Académie de Bordeaux, 1901.
- 1901, Ferrand, Arnaud. Abbé. La Frégate. Séance publique de l’académie des sciences (…) de Bordeaux du 27 décembre 1900.
- 1902, Ferrand, Arnaud. Abbé. La Perdrix, poème ornithologique, in Actes de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, pp; 127-134
- 1902, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le coq et les poules. Revue philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest
- 1902, Ferrand, Arnaud. Une discussion en plein paradis.
- Dans la revue Mont-Segur, Arnaud Ferrand s’inspire explicitement de Prosper Estieu (Lou Terradou) pour composer des poèmes où émerge le thème de la vieillesse et avec elle, le constat nostalgique que le cœur de l’homme s’épanouit puis vieillit, étranger au renouveau des saisons
- 1902, Ferrand, Arnaud. Abbé. Les semailles, imitation d’un sonnet de Prosper Estieu, Lou Terradou, p. 199. Mont-Segur. – Annada 07, n°04 (Avril 1902), p. 61
- 1902, Ferrand, Arnaud. Abbé. Les chênes. Mont-Segur. – Annada 07, n°10 (novembre 1902), p. 160
- 1903, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le tronc d’arbre. Mont-Segur. – Annada 08, n°01 (genièr 1903), p. 16
- 1903, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le bûcheron. Mont-Segur. – Annada 08, n°02 (febrièr 1903), p. 31
- 1903, Ferrand, Arnaud. Abbé. Dans la haie. Mont-Segur. – Annada 08, n°03 (mars 1903), p. 18
- 1903, Ferrand, Arnaud. Abbé. Les vieux chemins. Mont-Segur. – Annada 08, n°04 (abril 1903), p. 64.
- 1903, Ferrand, Arnaud. Abbé. Les oiseaux. Mont-Segur. – Annada 08, n°05 (mai 1903), p. 80
- 1903, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le vieux pâtre. Mont-Segur. – Annada 08, n°07 (julhet 1903), p. 112
- 1903, Ferrand, Arnaud. Chanoine. La veuve. Mont-Segur. – Annada 08, n°08 (agost 1903), p. 126
- 1903, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le battage. Mont-Segur. – Annada 08, n°09-10 (setembre-octòbre 1903), p. 144
- 1903, Ferrand, Arnaud, Abbé. L’automne. Mont-Segur. – Annada 08, n°11 (novembre 1903), p. 159.
- 1903, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le vieux nid. Mont-Segur. – Annada 08, n°12 (decembre 1903), p. 175
- 1903, Fernand, Arnaud. Abbé. Pro domo mea, plaidoyer en vers. Actes de l’Académie des Sciences de Bordeaux, 1903, pp. 193-198
- 1904, Ferrand, Arnaud. Abbé. Le mistral. Mont-Segur. – Annada 09, n°01
- 1904, Ferrand, Arnaud. Abbé. A un vieux soc. Mont-Segur. – Annada 09, n°02-03 (febrièr-mars 1904), p. 32
- 1904, Ferrand, Arnaud. Abbé. Encore au vieux soc. Mont-Segur. – Annada 09, n°04-05 (abril-mai 1904), p. 48
- 1904, Ferrand, Arnaud. Abbé. Aux paysans. Mont-Segur. – Annada 09, n°08-09 (agost-setembre 1904), p. 80
- 1904, Ferrand, Arnaud. Abbé. Les moulins à vent. Mont-Segur. – Annada 09, n°10 (octòbre 1904), p. 95
- 1904, Ferrand, Arnaud. Abbé. Les vieux. Mont-Segur. – Annada 09, n°11, p. 111
- 1904, Ferrand, Arnaud, Abbé. Les conscrits. Mont-Segur. – Annada 09, n°12 (décembre 1904), p. 127
- 1905, Sonets rustiques par Antonin Perbosc. Traduction libre par M. l’abbé A. Ferrand, Recueil de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne, pp. 133-157.
- 1905, Ferrand, Arnaud. Abbé. Pour la veuve Polycarpe ! (D’après Pierre Véber). Actes de l’Académie de Bordeaux, 1905, pp. 141-148
- 1905, Sonets campestres. Antonin Perbosc. Traduction libre par l’abbé Arnaud Ferrand, Recueil de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne pp; 133-134
- 1906, L’ Arada : sonets occitans. Antonin Perbosc ; am un revirament en verses francezes per Arnaud Ferrand
- L’abbé Ferrand nous donne ici à chérir la terre d’Oc, par une très belle traduction en vers français de l’Arada.
Sources :
- Actes de l’Académie des Sciences, Belles-lettres et arts de Bordeaux : 1889 – 1891 – 1894 – 1897 – 1899 – 1901 – 1905
- La revue Mont-Segur
- La revue félibréenne
- Le bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne
- Notice BnF de l’abbé Ferrand
- Statistique générale, topographique, scientifique, administrative, industrielle, commerciale, agricole, historique, archéologique et biographique du département de la Gironde. Tome 3,Partie 1 / par Édouard Feret
- Annuaire du tout Sud-Ouest illustré : comprenant les grandes familles et les notabilités de Bordeaux et des départements de la Gironde, de la Charente-Inférieure, de la Charente, de la Dordogne, du Lot-et-Garonne, des Landes et des Basses-Pyrénées / par Édouard Feret ; ill. par Marcel de Fonrémis, 1906
- Revue illustrée du Tout-Sud-Ouest, mars 1907,
- D. Escarpit – 2016, in L’écrit politique en occitan en Gironde (1860-1914) qui précise que « Le premier auteur girondin officiellement désigné comme félibre est l’abbé Arnaud Ferrand (1849-1910), que Mistral désigne comme lou félibre Ferrand dans le Trésor du Félibrige. »
- Lou Trésor dóu Félibrige numérique
Références secondaires / Recensions :
- La Rabagassade :
- Revue Catholique de Bordeaux, 1879 (lire en ligne)
- Revue de Gascogne : bulletin mensuel du Comité d’histoire et d’archéologie de la province ecclésiastique d’Auch, pp. 432-433
- Causerie littéraire, sur le poème satirique intitulé : la Rabagassade. [Signé : Galh] / Abbé Gabriel Pailhes, 1879
- Polybiblion : revue bibliographique universelle, Janvier 1881
- Histoire de la littérature occitane, Charles Camproux, 1953
- Le Ciron raconté par lui-même, est cité avec extrait dans Notes et documents sur trois faïenceries du Bordelais au XVIIIe siècle (Podensac, Sadirac, Lignan), par Ernest Labadie, page 5
- Frédéric Mistral, dans Lou Trésor dóu Félibrige, cite 112 fois l’abbé A. Ferrand [Lou Trésor dóu Félibrige numérique]
- La revue de la Société des études du Comminges rend hommage au poète qu’elle intronise comme membre libre en 1893 [Revue des études de Comminges, T8, 1893]