1981, J.-C. Dinguirard, Une lecture de Marcabru, Via Domitia 26 – on trouvera dans cette étude :
1. Du bon usage du contre-sens (avec une référence à Pour une sémantique du silence, 1980)
La traduction de Marcabru par le Docteur Dejeanne est ici corrigée et son auteur vertement repris, pour sa « courte vue linguistique » et son « manque d’intérêt (…) pour la culture médiévale et occitane » tout en lui reconnaissant le mérite d’avoir publié Marcabru intact.
2. Marcabru, y-es-tu ?
L’auteur enquête sur les indices permettant d’identifier Marcabru ou son entourage. Il propose l’identification d’Audric d’Auvillar, et fait naître Marcabru à l’occident de l’actuel département du Gers.
3. Perpaus deu Gascon
L’enquête se poursuit sur le plan linguistique, et circonscrit plus précisément le lieu de naissance de Marcabru : entre Pagus Aturensis et Pagus Armaniacus.
4. Vers del Lavador, VI
Où l’auteur traduit Crup-en-cami par matous au coin du feu, ce que validera ailleurs André SOUTOU. Il interroge aussi le mot folpidor.
5. En lisant la pastourelle
L’auteur nous distille ici un de ses décryptages de certains vers de la pastourelle, riche de sa culture gasconne propre et de son érudition parémiologique.
6. La structure des rimes dans la pièce II
L’auteur fait crédit à Marcabru, d’être un versificateur rigoureux : en rétablissant la structure des rimes, il identifie et corrige des erreurs de transcription et de traduction.