L’ensemble des articles de Jean-Claude Dinguirard, Régent de Thermosophie, publiés et parfois réédités par le collège de ‘Pataphysique de 1966 à 1987 (voire au-delà) peuvent être achetés en ligne sur le site du Dr Faustroll, qui propose bien d’autres remèdes à la platitude et aux généralités. L’Organographe n° 27 en particulier, est dédié au Régent à titre posthume. Quelques articles seulement sont proposés sur ce site, identifiables par le tag « Pataphysique ».
- 1966 – 1967 : La revue des études lupiniennes
- 1966 – Esquisse d’une sémantique du ha-ha
- 1978 – Projet d’orthographe d’apparat – Brrhüsgë gd Ürrhghtücrrhigtph gd igtbigtrrhigt
- 1969 – NUbú Rei (Gasc.)
- 1967 à 1975 – Articles relatifs à Raymond Roussel et à ses palimpsestes
- 1978, Fantomin et Lupinas, revue Europe, n° consacré à Fantomas n° 590 – 591
- 1979 – Un lustre d’études lupiniennes
- 1979, Le lecteur en peau de lupin, revue Europe n° consacré à Arsène Lupin
- 1980 – Pour une sémantique du silence
- Décryptages [l’alphabet G, C, B ; le Sieur de Neri en Verbos ; Russien], Cymbalum Pataphysicum n° 11, pp. 52-53 (ci-après)
- 1980 – Comptes rendus :
- 1981, Revue Europe – Numéro consacré à Alfred Jarry
- 2020 – Notes relatives à Onésime et Ubu Cocu, Ubu sur la bute (Le Publicateur du Collège de ‘Pataphysique, juin 2020)
Ubu résistant au cubisme. Source : Ubu ibère, L’Ymagier du Père Ubu, p. 22.
Ex libris Dinguirard : une gravure d’évêque marin – voir notre article publié sur Wikipédia. Ce choix ne doit rien au hasard. L’évêque marin est mentionné pour la première fois en 1517 dans les Dieviesekroniek ou Chroniques des Pays-Bas, par Cornelius Aurelius, puis importé en France en 1554 par Guillaume Rondelet, naturaliste occitan de renom. C’est à lui que cette créature légendaire doit d’avoir inspiré de nombreux scientifiques parmi lesquels Belon, Gesner, Aldrovandi et Ambroise Paré ; les géographes d’un monde méconnu ; des cléricaux, parmi lesquels figurent Henri de Sponde, Georges Fournier ou encore les pères de Trévoux ; des auteurs littéraires enfin tels que du Bartas, Heyns, Nerval, Alfred Jarry bien sûr mais aussi après lui, Anatole France et Marguerite Yourcenar.
Jean-Claude Dinguirard signe ainsi plusieurs articles sous le pseudonyme Marin Levesque (ou M.L.), dans les revues Via Domitia et Europe.
Nota : le poisson-moine est un lui aussi un de ces êtres marins dont l’apparence a été comparée aux moines terrestres. Les lecteurs de Via Domitia en ont vu une gravure dans le 2ème numéro de 1982, page 48.