Gaston Paris émerveillé par la théorie linguistique à vertu unificatrice de Paul Meyer – nous parlons tous latin – déclare à peu près perdu le temps passé à délimiter les frontières des parlers en France, et – mais ? – crée les conditions favorables au financement d’un Atlas linguistique national, « herbier » voué à conserver la mémoire de patois, selon lui moribonds.
Nota : pour resituer ce discours dans le cycle de conférence au sein duquel il prend place, on pourra lire les actes sur Gallica : Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne…. Section des beaux-arts / Ministère de l’instruction publique
Ce discours fait l’objet d’une mise en perspective à ne pas manquer entre Paris et Montpellier, G. Paris et C. Chabaneau, par Guylaine Brun-Trigaud à la page 157 de sa thèse accessible gratuitement en ligne : Formation du concept Croissant : contribution à l’histoire de la dialectologie française au XIXe siècle.
Charles de Tourtoulon, répond point par point deux ans plus tard :
Camille Chabaneau, s’appuyant sur l’improbable intervention de Léon Lamouche, intellectuel de premier ordre passionné de linguistique, publie à date anniversaire et depuis le camp retranché de l’Université de Montpellier, un véritable contre-discours innovant :